Tears to tiara, comparatif jeu pc / animé
Animés, Divers 9 avril 2010Oui, il a été long a venir cet article …il faut dire que je voulais marquer mes impressions à chaud juste après avoir terminé le visionnage de l’animé. Malheureusement, j’ai commencé a jouer au jeu après ça, et la rédaction de l’article a été repoussée jusqu’à la fin de celui-ci. Ultime précision, j’ai joué au jeu pc uniquement (ne possédant malheureusement pas de ps3) et mon comparatif sera donc basé sur celui-ci.
Évidemment, cet article est la suite logique de celui-ci.
Voila, l’introduction est finie, c’est parti !
Tears to Tiara, le jeu (2005)
En jouant au jeu, mon premier choc a été d’ordre graphique. les personnages sont très différents de l’animé, et pour cause, celui-ci à repris les graphismes du jeu ps3. Et la première chose qu’a fait ledit jeu ps3, c’est vieillir les personnages, ou du moins leur donner plus de formes. C’est le cas par exemple pour l’elfe aquatique, Llyr, qui gagne quelques bonnets … Si l’on déterre l’image utilisée dans l’article précédent (Llyr est le personnage aux cheveux bleus, coiffée d’un chapeau qui est censé être une tête de phoque, sisi … regardez la cg du jeu) , on a une elfe mature, bien formée, etc. Maintenant si on prend le même personnage dans le jeu, on a un choc, parce que c’est limite une gamine (oui, avec une petite poitrine et c’est une elfe donc on sais pas son âge, mais une gamine quand même). Même chose pour Ermin, l’apprentie elfe de maison, qui change quant a elle complètement de look, passant d’un truc ridicule avec une cloche de vache autour du cou a quelque chose de beaucoup plus abouti et sympathique comme on peut le voir sur ce fanart des deux elfes de maison ensemble, Ermin a droite et son ainée, Limwris, a gauche.
Après, cette différence graphique ne m’as pas empêcher de m’attacher aux personnages du jeu et d’apprécier celui-ci. Même si j’ai été un peu surpris au départ (ayant vu l’animé d’abord), une fois la surprise passée, cela ne m’as pas posé de problèmes. D’autant plus que pour moi, les graphismes ne sont pas vraiment inférieurs, c’est un autre style, c’est tout. Mais passons au jeu, je reviendrai sur les graphismes un peu plus tard.
Personnellement, je l’ai trouvé fort sympathique. C’est un VN mélangé a un TRPG. On a des séquences de dialogue façon Visual novel, puis on passe dans un système de combat que je définirais comme du semi temps réel. On a plusieurs combattants que l’on gère sur une arène. L’ensemble se passe en temps réel, il n’y a pas de tours de combat, mais quand on clique sur un personnage pour lui donner des ordres de mouvement, d’attaque ou de magie, l’ensemble se met en pause.
Une fois le combat fini, il y a la remise d’expérience, d’or et d’équipement traditionnelle, puis on repasse a du VN. La majeure partie du jeu se passe dans le château d’Avalon ou l’on trouve des boutiques d’armes et d’objets, mais ou l’on peut également recruter des troupes supplémentaires afin de faciliter le jeu en ayant plus de guerriers par exemple, ou plus d’archers, sachant que l’on ne peut pas recruter des troupes pour arriver avec sa petite armée sur le champ de bataille vu que le nombre de soldats que l’on peut sélectionner avant le combat et qui prendront part a celui-ci est limité. Personnellement je n’ai pas utilisé ces mercenaires, préférant combattre avec mes troupes de base.
Concernant la partie VN il n’y a aucun choix, on se laisse porter par l’histoire du début a la fin. On peut débloquer des scènes supplémentaires en visitant systématiquement les magasins ou il se passe parfois des choses, et en ne le faisant pas on loupe des scènes (H) a débloquer et des CG (pas-forcement-H) mais c’est tout. Pas de risque d’erreur, on arrive forcément a le fin de l’histoire du premier coup sans faire de fausse route.
L’histoire est somme toute assez sympathique et prenante, avec des personnages que j’ai trouvé pour la plupart attachants (et je dis bien pour la plupart). La musique est honnête, avec quelques morceaux franchement épiques, mais soufre d’un gros défaut, la longueur des morceaux, faisant pour la plupart une 20aine de secondes, avec quelques exceptions, comme les variations sur le thèmes de l’op(1 min 30 ) sur une autre chanson que je ne citerai pas et sur l’ed. Du coup, écouter la musique seule n’as pas vraiment d’intérêt et dans le jeu c’est un peu répétitif. Cependant, le fait que l’on soit focalisé sur l’aventure conjugué au fait que les musiques changent souvent rend la chose tout a fait supportable, c’est quand on laisse tourner le jeu sans y jouer que c’est lourd.
Mais le jeu souffre quand même de défauts, de gros défauts. Tout d’abord, c’est un jeu H. Certains diront, ce n’est pas forcément un défaut. Le problème viens du fait que étant donné que l’histoire se passe en temps de guerre, les scènes H sont massivement concentrées pendant les moments de calme. Ainsi, on a la première scène après quelques heures de jeu, puis calme plat pendant une dizaine d’heures, suivi de 4 scènes en 2 heures.
Un autre hic viens de la répartition des scènes entre les personnages, ainsi, la loli de l’histoire a quatre scènes pour elle toute seule, quand l’héroïne n’en a que deux. Étant donné que c’est personnellement un personnage que je ne supportais pas ça rend les choses assez difficiles, surtout quand sur les 4 scènes 3 se suivent en moins de 2h. Les sauvegardes aussi ne sont pas vraiment pratiques. Réparties en panneaux contenant un certain nombre de sauvegardes chacun, on passe d’un panneau a l’autre en passant par tous les panneaux intermédiaires. Ainsi, si je suis sur le premier panneau et que je veux aller sur le 4e, je suis obligé de passer par les panneaux 2 et 3. Ce qui entraine pas mal de fausses manipulations si on ne fait pas attention, j’ai moi même effacé accidentellement quelques sauvegardes.
Il manque aussi un bouton pour revenir a l’écran titre, être obligé de quitter le jeu et le relancer pour ça c’est pas forcément génial. Le système de combat a aussi ses défauts, surtout quant il s’agit de combattre sur deux fronts et ou les personnages ne font rien si on ne leur donne pas d’ordre. (ce qui inclut se laisser tuer sans riposter) On pourrait aussi citer dans ces mêmes combats sur deux front les ennemis immobiles qui se mettent a bouger d’un coup et a attaquer le deuxième front quant on est occupé sur le premier (mais bon, la c’est au joueur de faire attention). Enfin, au niveau de l’histoire, la fin est tout simplement ridicule.Attention spoiler ▼
Pour terminer je vais quand même dire un mot sur la version ps3 pour une bonne et simple raison. Je suis tombé par hasard en me baladant sur internet sur ce que je suppose être une cg du jeu ps3, et il se trouve que j’avais la même cg venant du jeu pc enregistrée sur mon ordinateur, je me suis donc dit que ça ferait un bon comparatif.
Voila. On ne le voit pas ici, mais le jeu ps3 est tout public (ainsi, c’est peut être mon imagination mais j’ai l’impression que les vêtements de Riannon, a droite, couvrent un peu plus de jambes) Pour ce qui est du « relooking » des personnages, j’aurais dit sans hésiter avant que je préfère les nouveaux, mais finalement je me suis attaché aux autres, donc ça m’est égal. Par contre sur cette image je préfère Octavia (a gauche) dans son ancienne version (ou dans l’anime, dont je vais parler a présent).
Tears to Tiara a donc été pour moi un jeu honnête, certes pas le jeu de l’année exempt de tous défauts, mais un jeu que j’ai apprécié de jouer, et que je rejouerai même peut être en mode difficile, l’ayant fini en mode normal.
L’anime (2009)
Cette section sera beaucoup plus courte voire inexistante, étant donné que une partie de ce que j voulais dire se trouve déjà dans les premières impressions, et donc pour le résumé, par exemple, je ne vais pas réécrire ici ce qui est la bas. . Ce que j’y avait dit s’est confirmé. Dans la suite le l’histoire, le côté stéréotypé s’amenuise pour laisser la place a une histoire originale et dynamique, que j’ai beaucoup aimée jusqu’au dernier épisode.
Après avoir joué le jeu, il s’est avéré que celui ci était assez fidèle a l’histoire, sans oublier d’éléments importants et en restant cohérent, ce qui est déjà pas trop mal. Donc jouer au jeu n’emmène aucune grande révélation supplémentaire, ça accentue juste le côté « vie quotidienne a Avalon » qui est présent dans l’animé mais majoritaire dans le jeu. L’animé, comme le jeu ps3 est aussi bien évidemment tout publics, donc pas question que Arawn prenne pour femme toutes les filles du château. Après, c’est peut être du au fait que j’ai lâché le visionnage pendant un moment, mais j’ai trouvé la fin un peu brusquée par contre, et les trois derniers épisodes assez rapides.
En conclusion, malgré une certaine confusion sur la fin, un bon animé qui résumé bien l’histoire pour ceux qui n’ont pas envie ou pas les moyens de jouer au jeu.
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